Approche

Chaque projet est l’occasion d’une réflexion s’articulant à la fois sur « l’esprit du lieu » (l’insertion du projet dans l’environnement, son orientation et ses vues, …) et sur le renouvellement des usages, la pratique de l’espace et les échanges humains que celui-ci doit susciter et favoriser.
Guidés par la conviction que l’architecture doit être à la fois respectueuse de l’environnement et attentive aux besoins humains, nous nous engageons à créer des espaces qui incarnent l’équilibre entre fonctionnalité, esthétique et durabilité.
Notre approche est résolument ancrée dans le dialogue et la frugalité :
 L’écoute et le dialogue est au cœur de notre démarche et constitue le fondement de notre méthodologie de travail. Leur importance réside dans sa capacité à favoriser une collaboration étroite et continue entre toutes les parties prenantes du projet. Nous considérons chaque projet comme une collaboration, une co-création entre notre équipe d’architectes et nos clients, ainsi qu’avec les communautés et l’environnement dans lesquels nous intervenons. Nous croyons en l’importance de comprendre les besoins, les aspirations et les valeurs de chacun, afin de créer des espaces qui reflètent véritablement l’identité et les désirs de ceux qui les habitent.
 Notre approche privilégie le dialogue interdisciplinaire, l’échange d’idées et la co-conception. Nous travaillons en étroite collaboration avec des aménageurs, des urbanistes, des bureaux d’études et d’autres spécialistes (y compris d’autres confrères) pour intégrer les dernières innovations et les meilleures pratiques dans nos projets. Nous sommes convaincus que c’est en unissant nos forces et en partageant nos connaissances que nous pouvons créer des environnements bâtis qui répondent aux défis du présent et aux besoins des générations futures.
À l’heure où la préservation de notre planète est devenue une priorité absolue, nous nous engageons à intégrer des solutions innovantes et respectueuses de l’environnement dans la conception des projets,
contribuant ainsi à la construction d’un avenir plus durable pour les générations futures.
La frugalité constitue ainsi le deuxième pilier de notre méthodologie de travail.
La frugalité ne signifie pas la privation ou la limitation, mais plutôt la réponse « juste » au besoin et la valorisation de l’essentiel. C’est une invitation à repenser notre rapport aux ressources, à privilégier la simplicité et à éviter le gaspillage. La frugalité se manifeste à travers une conception rationnelle et efficiente de l’espace. Dans chacun de nos projets, nous cherchons des solutions qui optimisent l’utilisation des matériaux, minimisent l’empreinte carbone et favorisent l’efficacité énergétique.
Nous croyons fermement que la beauté réside dans la sobriété, et que la simplicité peut être profondément inspirante.
Nous croyons ainsi en la force de la collaboration ouverte, de la frugalité et de lʼinnovation responsable pour créer un avenir où lʼharmonie entre lʼêtre humain et son environnement est la norme.
En mettant lʼaccent sur la simplicité et lʼéchange, nous aspirons à bâtir des espaces qui non seulement répondent aux besoins du présent, mais qui aussi inspirent et enrichissent les générations
à venir.

Méthodologie BIM

Avec plus de 20 ans de pratique, Franck Tillequin figure parmi les pionniers dans l’utilisation de la maquette numérique et a mis en place l’utilisation de REVIT en 2005 et du BIM au sein de l’agence d’architecture « Ateliers 234 » dès 2007. Il dirige alors chez Ateliers 234 une équipe de 20 personnes sur le projet du premier bâtiment en France de plus de 30 000 m² en maquette numérique : la Salle des marchés de la Société Générale à La Défense.

L’agence [til] architecture réalise aujourd’hui 100% de ses projets en maquette numérique 3D et en BIM lorsque la mission complémentaire est demandée par le Maître d’Ouvrage.

Le savoir-faire acquis en plus de 20 ans de pratique a permis de développer des méthodologies efficaces appliquées en interne, de guider les maîtres d’ouvrages dans les usages possibles et de coordonner les partenaires externes dans le processus BIM.
La maquette numérique est utilisée pour affiner la conception architecturale en concertation avec les bureaux d’études. L’utilisation d’objets paramétriques, notamment pour le dessin des façades et la volumétrie, permet d’expérimenter des variantes en un temps record, de faire des choix, de les communiquer et les rendre accessible à tous notamment grâce aux outils de visualisation 3D en temps réel et la productions de documents spécifiques (perspectives, coupes-perspectives, axonométries,
schémas didactiques, …).

Les références BIM sur lesquelles Franck Tillequin a travaillé comptent une grande diversité programmatique : équipements publics et sportifs, bâtiments tertiaires, immeubles de logements, etc.

La maquette numérique évolue, selon les usages, de la phase faisabilité/concours jusqu’au DOE.

Franck Tillequin reste un précurseur dans le domaine du BIM en proposant depuis 2016 d’intégrer le paysage et l’architecture d’intérieur au processus BIM de manière à faciliter la coordination et fluidifier les échanges autour d’une maquette complète, notamment dans le cadre des missions d’Urbaniste coordonateur.

Une pratique hybride : croquis, maquettes, outils numériques

Lors de son mémoire de fin d’études en 1999-2000, Franck Tillequin abordait déjà la question des outils de conception et de représentation de l’architecte. Le « BIM » n’était pas encore là mais il modélisait déjà ses projets en 3D (sur AutoCad). Pour autant, il abordait dans ce mémoire l’importance du trait et du dessin à la main qui fait partie intégrante de l’expression des idées de l’architecte avec cette faculté d’avoir un lien direct entre la pensée et la main.

Depuis ce temps, Franck Tillequin n’a jamais cessé de dessiner au calque puis sur tablette, tout en étant à l’avant-garde des outils numériques utilisés dans la profession.

Chez [til] architecture, nous revendiquons une approche résolument hybride du métier d’architecte. Nous utilisons aussi bien le dessin à la main que la CAO/DAO, la maquette physique que la maquette numérique / BIM, les rendus photoréalistes que les images générées par IA à partir d’un croquis.

Le croquis, outil sensible de conception :

Tracer à la main, c’est penser par le geste. Le croquis permet de traduire une intuition, de saisir une ambiance, de faire naître un projet sans contraintes techniques immédiates. Il reste, encore aujourd’hui, un outil de conception précieux, au cœur de notre démarche.

La maquette physique : concrète, tactile, essentielle :

Trop souvent reléguée au second plan, la maquette physique garde une place centrale dans notre processus de création. Elle permet une perception directe des volumes, des échelles et des circulations. Elle est aussi un outil de dialogue, à la fois entre architectes et avec les maîtres d’ouvrage.

Le numérique comme levier de précision et de collaboration :

Logiciels de modélisation (Revit, Rhino, …), données BIM, images de synthèse, rendus immersifs : les outils numériques nous permettent de développer les projets avec une grande précision, d’anticiper les contraintes et de collaborer efficacement avec tous les acteurs du projet.

L’IA générative, nouveau prolongement du dessin :

Aujourd’hui, les cas d’usages de l’intelligence artificielle pour l’architecture sont très nombreux. De l’assistant administratif, permettant de rédiger tous les textes de l’agence (contrats, notices, mémoires, CCTP, …) aux automatisations de nos workflows, y compris l’implémentation dans nos logiciels BIM, elle permet également de redonner une place majeure au croquis à la main, avec lequel il est possible de générer des images photoréalistes à partir d’un simple croquis (accompagné ou non d’un moodboard). Nous explorons ces outils [avec curiosité et sens critique] depuis 2 ans, comme un prolongement de notre culture graphique, au service du projet. Nous avons cependant fait le choix d’une pratique alignée avec nos convictions, notamment en utilisant des moteurs qui tournent localement sur nos machines.

Former à cette complémentarité :

Parce qu’un bon architecte est aussi un bon dessinateur, un bon modélisateur, un bon pédagogue, nous enseignons aussi bien le croquis perspectif que l’usage des logiciels professionnels (Photoshop, Revit, InDesign, etc.), la fabrication des maquettes et l’utilisation de l’IA à la nouvelle génération d’architectes.

Une conviction profonde : aucun outil ne remplace un autre :

C’est leur complémentarité qui enrichit la démarche architecturale.